Un brunch, un livre #2 : "Songe à la douceur"


Au menu :
- Farandole de fromages 
- Dégustation de fuets : nature, piment d'Espelette et poivre noir
- Oeufs brouillés au parmesan et tabasco
- "Authentiques rillettes de maquereau" (merci Sarah)
- Compote maison pomme-vanille-cannelle
- Croissant pas maison mais cuit maison
- Noix, pruneau et abricot sec
- Songe à la douceur de Clémentine Beauvais, éditions Sarbacane, collection Exprim' :   Clémentine Beauvais revisite "Eugène Onéguine" de Pouchkine avec fougue et génie. Si elle change le contexte, en situant son roman de nos jours à Paris, elle garde la forme, en nous livrant un texte en vers. L'exercice est réussi avec brio et nous prouve que les histoires d'amour traversent les siècles. De par sa forme, c’est le livre le plus inventif depuis la rentrée. De par son fond, il nous livre un témoignage juste, vivant et touchant sur l’adolescence, la quête de soi et la découverte de la passion.
  Eugène et Tatiana ont raté leur histoire d’amour à l’adolescence. Dix ans plus tard, ils se recroisent dans les couloirs du métro. Cette seconde histoire d’amour pourra-t-elle cette fois s’épanouir, malgré les spectres du passé et l’avenir déjà dessiné ?  Ce roman nous dit comment l’amour peut bouleverser des vies et demande si l’on peut bouleverser sa vie par amour.  Tatiana+Eugène = une époustouflante claque littéraire ! On vibre avec eux et on se laisse porter d’un bout à l’autre du roman : lire en vers n'a jamais été aussi jubilatoire et moderne !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire