Le chat



Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.

Charles Baudelaire

6 commentaires:

  1. Bon, et quand-est-ce que tu mets des poèmes ecrits par toi même de ta blanche main ? Tu triches là !

    Tu es dans les liens de mon blog, mais va falloir ecrire des poèmes si tu veux rester ^^

    biz !

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  2. Je dois avoir de vieille création de quand j'étais ado qui doivent trainer sur mon portable...

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  3. Mmmmf, devant ce manque d'enthousiasme évident je retire ma requête. Tu as le droit de mettre d'autres poèmes de Baudelaire, si tu veux (ma propre magnanimité m'étonne moi même)

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  4. Ah, ce Charles, qu'il était fortiche, non seulement poète, mais aussi zoophile!!!!

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  5. Bon ok ma vanne du dessus, elle cvraint un peu, mais j'avais envie de la faire!!

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  6. ce cher Charles il écrivait vraiment très bien
    Alain

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